2. LA STRUCTURE DES SOUS-PARTIES.

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Chaque sous-partie doit être présentée de la même façon : une introduction (ou annonce de l’idée) / un développement (constitué d’un seul exemple, mais détaillé) / une conclusion qui fait le bilan (qu’est-ce que mon exemple apporte à l’argumentation ?).

Sans entrer dans la logique de l’argumentation, on peut noter que la candidate a bien structuré sa sous-partie en 3 éléments. Des mots-clefs permettent au correcteur / à la correctrice de repérer ces 3 étapes : « D’abord » pour le début de l’introduction; « c’est le cas » pour le début de l’exemple développé; « Ainsi » pour la conclusion.

En résumé voici ce qu’a fait la candidate :

1. Annonce de l’idée de la première sous-partie (ou introduction)
2. Exemple développé.
3. Conclusion de la sous-partie,
4. Saut de ligne et astérisque (*).

LA STRUCTURE DE L’EXEMPLE :

Intéressons-nous à la structure de l’exemple (sans juger si le raisonnement est valide).

Après l’annonce de l’idée, l’exemple est introduit par « C’est le cas du front pionnier... » . Puis l’exemple est situé (« entre le Paraguay et le Brésil« ). Le nom d’un géographe (S. Souchaud) est mentionné et son article est résumé et complété par l’idée d’un autre géographe, H. Théry. Enfin, la candidate montre les effets spatiaux des phénomènes (des 2 côtés de la frontière). La conclusion est introduite par « Ainsi » : elle répond à l’annonce de la sous-partie en une phrase qui reprend l’idée selon laquelle les migrations « recomposent la frontière ». De plus, cela répond à la problématique générale de la dissertation proposée par la candidate : « En quoi les frontières, moteurs et supports des migrations, sont-elles recomposées par ces franchissements qu’elles tentent d’encadrer ? » Pour la candidate, les migrations recomposent les frontières en désenclavant les régions puisqu’elles poussent les États à installer des infrastructures nécessaires aux populations récemment installées.

La candidate a donc mis toutes les informations qui font un « bon exemple » : Elle l’a situé, puis elle l’a rattaché au sujet et à la problématique générale. Elle a ensuite décrit et expliqué des phénomènes à grande échelle (échelle locale). Elle a cité des auteur·e·s et leurs apports. Elle a indiqué comment l’exemple répond à la problématique générale et au sujet (conclusion de la sous-partie).

Si l’on suit ce modèle, on peut donc synthétiser ce qui fait un bon exemple :

1. Situation.
2. Lien avec le sujet et la problématique de la dissertation.
3. Description et explication précises.
4. Citation d’auteur·e·s.
5. Comment l’exemple répond à la problématique de la dissertation.

CONSEIL : pour préparer les épreuves écrites, il faut bien évidemment s’entraîner à faire des plans détaillés et au moins un devoir complètement rédigé (dans le cadre de votre formation par exemple). Mais on peut aussi rédiger un paragraphe (une sous-partie) sur le modèle de celui ci-dessus. Cela peut se faire en 30 minutes.