1. LA STRUCTURE GÉNÉRALE DES PARTIES

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La dissertation en histoire et en géographie est un exercice scolaire, dont les attendus sont à la fois formels (le jury attend de voir un certain type de copie, une certaine présentation) et scientifiques (on attend des candidats qu’ils présentent des raisonnements historiques et géographiques). Pour aller droit au but, la dissertation est une démonstration. Ce qui compte avant toute chose, c’est la logique de l’argumentation qui se voit bien sûr dans le plan et la problématique, mais qui s’évalue aussi (et surtout ?) dans les paragraphes qui constituent le développement. Ces paragraphes (ou sous-parties), au nombre de neuf (3 par partie), sont le cœur de la démonstration. Ils peuvent être envisagés comme des mini-dissertations structurées et organisées comme ceci : introduction / exemple développé / conclusion.

Exemple 1. Extrait d’une dissertation sur le sujet : « Frontières et migrations ».

Il s’agit ici du début de la 3e partie. Avant d’entrer dans la logique de la sous-partie elle-même, intéressons-nous à la structure générale. La candidate annonce l’idée générale en l’introduisant par « il semble«  et précise que cette sous-partie ne répète pas ce qui a été déjà dit (« au-delà des adaptations que l’on a précédemment évoquées« ) ce qui permet au correcteur / à la correctrice de se remémorer les arguments précédents et de comprendre où la candidate veut l’emmener. Puis le plan de la 3e partie est annoncé avec des (A) et (B) : le but est ici, encore une fois, d’annoncer au correcteur / à la correctrice ce qui va suivre. La structure générale de cette 3e partie est déjà apparente (et donc déjà évaluable…).

Pour résumer, le début de chaque partie doit comporter :

  1. Une introduction de l’idée de la partie. Cette annonce est en lien avec la problématique générale choisie par la candidate.
  2. Une introduction des étapes logiques (ou sous-parties) qui vont jalonner la réflexion de la partie (avec des A, B, C entre parenthèses).

Ensuite l’idée de la 1ère sous-partie est annoncée (avec un alinéa), puis vient un exemple développé : c’est le cœur argumentatif de la sous-partie. Enfin la candidate conclut. Après cette conclusion, le saut de ligne et l’astérisque marquent le passage à une autre sous-partie. La transition commence par le mot « Outre« , puis la nouvelle idée (2e sous-partie) est annoncée : « Ainsi… ».

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